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Questions des patients concernant l'autorisation préalable

Questions et réponses (Q&R) sur l’autorisation préalable : ce que vous devez savoir

Lors du webinaire du 26 novembre 2020 du club des déjeuners sur les avantages sociaux, des spécialistes ont abordé les innovations dans le domaine de l’oncologie et le rôle de l’autorisation préalable (AP), notamment les nombreux défis d’un processus d’AP largement basé sur des documents papier. Bien qu’elle ne soit pas exclusive à l’oncologie, l’AP est souvent exigée par les payeurs (assureurs ou gestionnaires de prestations pharmaceutiques [GPP]) pour les nouveaux médicaments oncologiques administrés par voie orale ou par perfusion, ainsi que pour les médicaments d’autres catégories, en raison de leur coût élevé ou de leur volume important.
Lors de la séance, il y a eu des questions auxquelles nous n’avons pas eu le temps de répondre. Bev Herczegh du Groupe Pangaea et Denise Balch de Connex Health Consulting, co-auteures d’un récent livre blanc sur l’AP, ont préparé ce guide de questions et réponses à titre informatif.

Q : Qu’est-ce que l’AP et pourquoi dois-je m’en soucier?

L’autorisation préalable est un processus utilisé par les payeurs pour évaluer si une demande de remboursement répond à certains critères cliniques sur la base des informations médicales qui leur sont présentées par les patients et leurs médecins.

Les processus actuels d’autorisation préalable impliquent un brassage de papier entre les payeurs, les médecins, les patients et les programmes d’aide aux patients. Cela prend du temps pour toutes les personnes concernées et coûte cher, plus cher qu’un processus de soumission électronique des demandes d’autorisation préalable (APE). Plus de temps pour recueillir des informations signifie des retards dans l’accès des patients à leurs médicaments, des coûts plus élevés pour les payeurs et des frais d’administration plus élevés pour les promoteurs de régimes. Si vous êtes une ou un conseiller ou promoteur de régime, cette situation devrait vous préoccuper.

Q : Quels ont été les éléments marquants de la recherche menée dans le cadre du livre blanc sur l’autorisation préalable?

Connex Health Consulting et The Pangaea Group se sont entretenus avec des payeurs, des professionnels de la santé, des navigateurs de l’accès aux patients, des conseillers et des promoteurs de régimes dans le cadre de leurs recherches pour le livre blanc. Voici ce qu’ils ont découvert :

  • Le fardeau administratif élevé pourrait être allégé par une cohérence et une transparence accrues du processus, une normalisation des formulaires de demande, dans la mesure du possible, et le passage à l’autorisation préalable électronique.
  • Il existe des divergences dans le traitement des demandes d’autorisation préalable en cas de changement de fournisseur.
  • Il y a un manque de critères de mesure ou d’évaluations qui pourraient être utilisés pour identifier les possibilités d’améliorer le processus.

Q : Qui en profitera?

Avant tout, les résultats indiquent que les patients bénéficieront d’un processus en ligne plus efficace. En réalité, chaque intervenant dans le processus actuel est susceptible d’en tirer avantage. Les médecins passeront moins de temps à remplir des formulaires papier et les payeurs passeront moins de temps à examiner les formulaires de demande et à correspondre avec les médecins.

Q : Qui finance l’initiative « Simplifier l’autorisation préalable » (SAP)?

Le livre blanc initial et les fonds de démarrage de cette initiative proviennent des fabricants de produits pharmaceutiques. Il ne fait aucun doute qu’ils ont intérêt à ce que les patients reçoivent leurs médicaments en temps voulu. Conscient de cela, le livre blanc recommandait que toute initiative de changement soit un processus de collaboration financé par de multiples intervenants, afin d’éviter tout parti pris et de démontrer l’engagement de tous ceux qui participent à l’initiative SAP en vue de créer un changement positif pour simplifier l’AP.

Q : Qu’en est-il de l’autonomie des payeurs?

Il est entendu que les payeurs doivent être autonomes en ce qui concerne leur liste de médicaments d’intérêt thérapeutique, les critères cliniques qu’ils prennent en compte et la façon dont les critères cliniques sont appliqués à l’interne lors de l’évaluation des demandes. En dehors de cela, il y a des raisons d’aller de l’avant avec les gains d’efficacité qui seraient créés par un portail en ligne offrant un accès aux formulaires de demande, aux listes de médicaments en PA par payeur et, surtout, à un processus de demande d’AP en ligne ou APE.

Q : Y aura-t-il un avantage financier à passer à un processus d’APE?

Nous pensons que oui. Cela fait partie du travail de l’initiative « Simplifier l’autorisation préalable », qui consiste à identifier les domaines dans lesquels des gains d’efficacité peuvent être réalisés et à quantifier le retour sur investissement de l’amélioration du processus.

Nous pouvons et nous devons faire mieux. Lorsque nous le faisons, nous en profitons tous.

Vous pouvez adresser vos questions, commentaires et demandes de renseignements à info@simplifypriorauth.ca.

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