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Un médecin consultant un patient âgé

Autorisation préalable 2023 : nouvelles ressources et solutions

L’initiative Simplifier l’autorisation préalable (SAP) a récemment organisé son premier webinaire en 2023 sur les nouvelles ressources et solutions en matière d’autorisation préalable (AP) à l’intention des intervenants en assurance collective. L’intérêt suscité a été important, avec le plus grand nombre d’inscriptions depuis le début de l’initiative.

Le nouveau site web Simplifier l’autorisation préalable a été lancé, OkRx a donné un aperçu de la première génération d’autorisation préalable électronique (APE) et les leaders de l’industrie ont formé un panel pour explorer l’avenir de l’autorisation préalable. Si vous l’avez manqué, vous pouvez visionner l’intégralité du webinaire ici (en anglais seulement).

Les sondages effectués auprès des participants en début de webinaire (en anglais seulement) nous ont permis de constater que notre programme et nos activités de l’année dernière sont sur la bonne voie :

  • 69 % pensent qu’il faut davantage de ressources sur l’AP et d’aide à la compréhension du processus et
  • 62 % nous ont dit que, d’après leur expérience du processus actuel, celui-ci n’est pas satisfaisant et doit être amélioré.

Plus de la moitié des participants se sont inscrits au webinaire parce qu’ils voulaient en savoir plus sur le processus actuel d’AP, qu’ils étaient intéressés par les possibilités d’amélioration du processus actuel d’AP ou qu’ils voulaient entendre les opinions de spécialistes de l’industrie au sujet de l’AP et de son avenir.

Présentations/Démonstrations

Denise Balch, gestionnaire de projet pour l’initiative SAP, a présenté le nouveau site Web Simplifier l’autorisation préalable. Ce nouveau site est une ressource pour tous les intervenants du processus d’autorisation préalable, y compris les patients. Outre la défense des intérêts et l’information sur l’autorisation préalable, le nouveau site comprend une formation et des conseils sur l’autorisation préalable à l’intention des différents intervenants, des informations sur l’autorisation préalable électronique et une section Ressources incluant des liens vers les pages Web consacrées à l’autorisation préalable des assureurs, les groupes de patients, les programmes d’aide aux patients, les pharmacies spécialisées et bien d’autres choses encore. En 2023, des plans sont en cours pour l’élaboration de normes en matière de bonnes pratiques concernant l’AP et pour la réalisation d’une enquête annuelle auprès des intervenants dans le domaine de l’AP.

Ramy El-Kholi, docteur en pharmacie et directeur commercial d’OkRx, a abordé les défis et les solutions liés aux processus d’AP et d’APE. Saviez-vous que l’aplatissement des fichiers PDF entrave le transfert numérique des informations ou que la majorité des formulaires de demande d’AP en ligne ne respectent pas les normes d’accessibilité canadiennes? Il n’est donc pas surprenant que le marché canadien se prépare à l’APE. Les participants ont assisté à une démonstration des progrès réalisés dans le cadre d’une solution d’APE, notamment la possibilité de compléter les informations relatives aux réclamations en ligne de manière sécurisée et la possibilité pour les assureurs de recevoir les réclamations sous forme numérique afin de les examiner.

Les panélistes

Au cours de notre discussion, nous avons eu la chance d’être rejoints par des spécialistes de l’industrie représentant la diversité du processus d’AP.

  • John Leombruno, B. Pharm., M. administration des affaires (MBA), Ph. D. philosophie, président et chef de la direction, OkRx
  • Alan Low, B. (Pharm.), D. Pharm., RPh, ACPR, FCSHP, CCD, professeur agrégé de clinique, Université de la Colombie-Britannique
  • Rachael Manion, J. D., directrice générale, Alliance canadienne des patients en dermatologie
  • Ned Pojskic, Ph.D., vice-président, gestion des prestations pharmaceutiques, Green Shield
  • Joan Weir, présidente, prestations collectives, Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP)

Les discussions ont porté sur les possibilités et le potentiel d’adoption de l’APE dans le secteur privé, qui, bien que désormais accessible, mettra du temps à s’imposer. Les normes nationales et l’étalonnage, volontaires ou éventuellement imposés par la loi, peuvent améliorer la transparence dans le processus actuel d’AP des payeurs privés, ce qui sera bénéfique pour les intervenants, en particulier les patients.

Voici quelques détails additionnels :

  • Les assureurs et l’autorisation préalable. « Si l’on se projette dans l’avenir, l’autorisation préalable électronique sera la solution. Tout ce que l’on ignore, c’est le temps qu’il faudra pour y parvenir et le chemin qu’il faudra emprunter à cette fin. » John Leombruno
    • La modernisation au niveau des assureurs commence à faire son chemin, mais elle n’en est qu’à ses débuts.
    • Le passage à l’APE nécessite des normes nationales. La mise en place d’une infrastructure réglementaire ou d’une gouvernance autour de l’autorisation préalable des assureurs peut contribuer à stimuler le développement de l’APE. Une fois que nous aurons établi des normes au niveau national, nous pourrons les appliquer à tous les fournisseurs.
  • Coordination des systèmes d’APE privés et publics. « Je pense que la solution consiste à montrer l’exemple, à mettre en place certaines choses, à construire certaines voies, puis quelqu’un voudra peut-être construire l’autoroute qui les reliera toutes ». Dr Alan Low
    • Les provinces de l’Ontario et de la Colombie-Britannique disposent toutes deux de systèmes publics d’APE.
    • Il sera difficile d’aligner et de réunir tous les fournisseurs des systèmes privés et publics autour d’une solution d’APE. La législation et les normes nationales peuvent y contribuer.
  • Comment pouvons-nous aider davantage les patients dans leur démarche d’AP? 
    • Une solution d’APE peut répondre aux principales préoccupations des patients en matière de rapidité de traitement et de réduction des délais inutiles.
    • Les normes de référence et les recommandations de meilleures pratiques peuvent contribuer à la transparence et seraient bénéfiques pour de nombreux patients. Par exemple, tous les assureurs communiquent différemment et dans des délais différents les informations relatives aux demandes de remboursement refusées. Cela peut avoir une incidence sur l’accès des patients aux médicaments dont ils ont besoin.
    • Dans le secteur public, les critères d’autorisation préalable sont plus souvent établis en tenant compte du point de vue des patients, de leurs opinions et de celles des médecins, sur la base de leur expérience vécue, que dans le cas des payeurs privés.

En bref

Les évaluations des participants sont toujours instructives, et lorsque nous demandons les trois principaux points retenus, nous sommes parfois surpris, mais ce n’est pas le cas cette fois-ci. Voici un résumé des trois principaux enseignements tirés des évaluations des participants au webinaire :

  1. Le processus d’AP est complexe, frustrant et déroutant, en particulier pour les patients.
  2. L’AP implique de nombreux intervenants différents et son évolution nécessite un effort de collaboration.
  3. Il reste beaucoup à faire dans ce domaine et l’APE offre des possibilités d’amélioration.
  4. S’impliquer.

L’initiative SAP et ses partenaires plaident en faveur d’une amélioration du processus d’autorisation préalable et d’un meilleur accès à l’information sur l’autorisation préalable pour toutes les parties concernées. Nous pensons que cela est possible grâce à l’adoption d’un processus électronique agnostique et transparent permettant de remplir et de soumettre les demandes d’autorisation préalable en tant que solution d’autorisation préalable de première génération, et grâce aux ressources des intervenants telles que le site web Simplifier l’autorisation préalable afin d’améliorer la transparence du processus.

Beaucoup de travail reste à faire avant d’améliorer l’AP et créer une meilleure compréhension du processus. Vous et votre organisation êtes conviés à la table de travail pour collaborer en vue de réaliser des changements constructifs.

Pour plus d’informations concernant Simplifier l’autorisation préalable, pour participer ou pour soutenir cette initiative, veuillez contacter Denise Balch à l’adresse info@simplifypriorauth.ca ou appeler au (905) 220-4260.

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